Du 25 au 28 mai, le F-Shaman Quartet en résidence au Théâtre - Maison d'Elsa (Jarny)

Du 25 au 28 mai, la Cie du Jarnisy accueille en résidence au Théâtre - Maison d'Elsa de Jarny, le F shaman Quartet, avant son concert du 29 mai au Musique Action du Centre Culturel André Malraux de Vandoeuvre-lès-Nancy.


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Quelques mots sur le F-Shaman Quartet :


S'il fallait le décrire, le F-Shaman Quartet pourrait se donner des airs de rock à gros grain, une patine de free-jazz avec des sons distordus, mais toujours un goût du groove ou du drive, et une manière hendrixienne de donner de la densité aux silences. Le F-Shaman Quartet, pour en dire plus, glisse sur la tension, le découpage, acéré parfois, de mélodies sobres et directes, sur la transe possible de plages où le son s'établit et grandit, sur des territoires qui demandent du temps pour exister.
Au confluent de la Lorraine et de l’Australie, le F-Shaman Quartet est le fruit d’une rencontre entre quatre fabricants sonores passionnés.
Car s’il est écrit, composé et préparé par Jimmy Febvay, le projet est aussi né d’une rencontre entre quatre générations d’artistes nourris d’influences diverses, quatre musiciens qui ont insufflé leur énergie singulière à ce quartet électrique, invités à écouter et à s'infiltrer dans une musique en cours de fonte.
À l’origine de F-Shaman, il y a la conviction qu'au-delà des notes et des articulations imaginées réside un mystère, celui qui ne peut se réduire à la somme de quatre musiciens en train de jouer.

Avec F Shaman Quartet, le désir était clairement d’épurer la musique, de la rendre plus efficace. L’intention première était de réunir les musiciens autour d’une certaine idée du rock. Les rôles sont clairement définis : les basses, épaisses, sont assumées par les claviers et le saxophone baryton qui s’allient pour apporter un côté climatique.
Quant à la batterie et la guitare, marquées par un côté nerveux mais assis, elles tirent les compositions vers le funk et sont une incitation à la danse.

Loris Binot :
Musicien très actif de la région, Loris Binot s’est fait connaître en tant que compositeur dans de nombreux groupes de jazz. Et pourtant, chez lui le jazz se fait rock : on y retrouve des sonorités à la Magma et des influences de la musique fusion des années 70. Son assise et la souplesse de son jeu font de lui la force tranquille de ce quartet.

Antoine :
Son approche du saxophone est décidément électrique dans l’âme, avec un côté très blues et déchiré à la Archie Shepp. Lorsqu’il prend l’alto, son jeu se fait explosif et passionné. Dans ses interventions solo, le Marc Ribot du saxophone..

Jimmy :
Jeu dynamique, très brut qui dénote une certaine urgence au niveau rythmique. Il envisage la guitare par son aspect percussif plus que mélodique. Un jeu de guitare blues, déchiré et souple, dans la continuité de Jimi Hendrix, Marc Ribot.

Tony Buck
Derrière le jeu très rock’n roll de Tony Buck tel qu’il le déploie ici, on sent une recherche des textures. Avec sa frappe directe et sans détour, Tony Buck a une grande capacité créatrice lorsqu’il interprète. Il met cette créativité au service de la musique et du compositeur.